[Ancien] Eric Cantona

Retrouvez ici le parcours de l'AJA à travers les ans.

[Ancien] Eric Cantona

Messagepar alex18 » 07 oct. 2013, 22:56

Reportage que je trouve exceptionnel et rare avec les images ainsi que les ressentis de l’époque sur l'arrivé et la carrière de Cantona avec Man U

Lien : http://www.youtube.com/watch?v=PTvEJA4DVyE" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Ancien : Eric Cantona

Messagepar BBR² » 08 oct. 2013, 01:58

Sympa je vais regarder ça. Merci.

Localisation : AUXERRE

Re: Ancien : Eric Cantona

Messagepar caco » 08 oct. 2013, 14:03

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Re: Ancien : Eric Cantona

Messagepar BBR² » 08 oct. 2013, 14:42

Reportage plutôt sympa mais qui retrace qu'une partie de son parcours et de façon légère.

Re: Ancien : Eric Cantona

Messagepar alex18 » 09 oct. 2013, 00:59

caco a écrit :Image

Superbe tu as vraiment du talent :super:
cela doit te prendre du temps par contre un travail comme celui la ?

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Re: Ancien : Eric Cantona

Messagepar Jod » 09 oct. 2013, 10:19

News:
Cantona: « Il n'y a pas de passion du foot en France »

Pour la 6e étape de sa série documentaire "Looking for..." (ce soir sur C+Sport), Eric Cantona s'est posé à Athènes pour décrypter l'histoire du derby Panathinaïkos - Olympiakos, dans un pays en pleine crise.

«Eric Cantona, vous avez assisté à six grands derbys internationaux pour votre série documentaire. Ce Panathinaikos – Olympiakos d’Athènes est-il celui qui vous a le plus impressionné ?
C’est sûr qu’il est impressionnant, très très chaud. Mais celui qui m’a le plus marqué, le plus beau que j’ai vu, c’est celui de Buenos Aires, Boca – River au stade Monumental.

Vous irez bientôt tourner à Rio avec de grands clubs comme Flamengo, Fluminense, Botafogo, etc… N’est-ce pas frustrant de se dire que jamais vous ne réaliserez un documentaire en France ?
Il y a six clubs à Rio, pareil à Londres. Dans les autres grandes villes comme Rome, Barcelone, Milan, Madrid, Buenos Aires, Manchester, Istanbul, ils en ont au moins deux mais, en France, on n’a jamais pu faire deux clubs viables à Paris ! Ce n’est pas uniquement le cas de Paris d’ailleurs. La France est le seul pays où il n’existe pas deux clubs de haut niveau dans une seule ville, je parle de première division. Il faut bien se rendre à l’évidence : la France n’a pas la culture foot, n’a pas la passion du foot. C’est la situation aujourd’hui en tout cas. Peut-être que ça changera.

«Il ne faut pas que le foot échappe aux classes populaires»

Pourtant les Français aiment le foot non ?
Oui, mais peut-être aussi que les instances du foot pourraient faire quelque chose. Quand elles vendent les droits des centaines de millions, peut-être devraient elles imposer aux clubs de réserver une partie de leurs places au stade à des prix abordables à une certaine frange de la population pour que le foot n’échappe pas aux gens qui le rendent si populaire, les classes très moyennes voire défavorisées.
L’histoire de la création du club du Pirée, l’Olympiakos, est assez significative car ce club est né d’une vague d’immigration. C’est partout pareil. Regardez en France quels ont été les meilleurs joueurs, les plus populaires : Kopa, issu de l’immigration polonaise, Platini, italienne, Zidane, algérienne… Le foot a toujours été une histoire d’immigration, de mélanges. Le foot a souvent été pour les classes les plus défavorisées le seul moyen de s’exprimer. Il ne faut pas que le foot échappe à ces gens-là.

«Les supporters Grecs s'accrochent à leur club parce qu'il représente l'un des derniers symboles de grandeur de leur ville»

C’est la crise qui touche le pays qui a motivé votre déplacement à Athènes ?
Non, mais c’est aussi pour ce genre de phénomènes que nous avons eu l’idée de ces documentaires, parce que le foot est populaire et qu’il touche les gens bien au-delà du sport. Alors, quand il y a une crise financière aussi grave qu’en Grèce, on se sent obligé d’en parler, de la mettre en perspective par rapport au foot parce que les Grecs sont aussi des supporters. Mais nous ne sommes pas allés à Athènes uniquement pour la crise mais parce qu’il y a bien un vrai derby entre deux clubs, avec tout ce que cela comporte au niveau historique ou social, thèmes qui sont en fil rouge de chacun de nos films. Et se rendre sur place permet de mieux appréhender ces phénomènes. Moi, j’avais beau être informé, je ne pensais pas qu’on pouvait traverser une des plus grandes avenues de la ville avec 70% de magasins fermés. Et pourtant c’est le cas. Dans cet épisode la crise prend le dessus sur tout. Il y a un passage marquant dans le documentaire : à un moment, des personnes racontent qu’aujourd’hui, pour elles, il y a des choses bien plus importantes que le football : essayer de trouver de la nourriture pour leurs enfants, leurs familles.

Comment peut-on encore vivre une passion du foot en Grèce, avec tout l’argent qu’il véhicule, alors que le pays croule sous les dettes ?
Justement, c’est l’un des propos du documentaire. Les gens sont de plus en plus choqués, et, excepté pour un derby comme « Olympiakos – Pana » qui fera toujours le plein, les stades se vident partout ailleurs. Même le Panathinaïkos remet en état son ancien stade, plus petit, pour y retourner jouer. Le championnat grec a même reprogrammé ses matchs dans l’après-midi plutôt qu’en soirée pour faire des économies d’électricité. La survie est devenue une priorité et les clubs plongent aussi dans la crise.
Les Grecs ont beau être des passionnés, ils commencent à se détourner du foot. Et si les supporters du « Pana » ou de l’Olympiakos s’accrochent encore à leur club c’est parce qu’il représente l’un des derniers symboles de grandeur de leur ville. Ils veulent s’accrocher à ce rêve que l’on peut encore produire de belles choses, faire peur au PSG et aux autres, plutôt que de tout laisser tomber.

«Si un jour il y a un club français qui joue comme Barcelone alors j'irai le voir»

Dans le doc, un supporter parle de Djibril Cissé, qui a joué au Pana en disant, « en Grèce, après Dieu, il y a Cissé ». C’était un pays pour vous ça non ? (rires)
J’ai joué en Angleterre, c’était beau aussi. Et puis je ne pouvais pas jouer partout non plus (rires). Mais bon, moi je suis plus anglais dans la mentalité que méditerranéen. Peut-être me suis-je trompé mais j’ai toujours essayé d’aller vers le football qui me faisait rêver. Avec mon père, on ne parlait jamais d’argent quand on parlait foot, on parlait de rêves, de passion du jeu, de sport. Et j’ai réalisé ces rêves. Et puis je n’aime pas trop les embrouilles dans le football, un match se gagne ou se perd. Tu gagnes, tu vis, tu perds, tu meurs ! C’est ça qui m’excite.

Vous faites allusion à Boumsong qui, dans le documentaire, affirme qu’avant même le début d’un match, il savait s’il allait le perdre ou gagner, sous-entendu l’arbitre est corrompu ?
Personne ne supporte ça de toute façon, alors évidemment, pas moi.

Vous continuez à assister à des matchs ?
Oui, déjà à ceux qui sont dans mes films parce que ce sont de beaux matchs, de grands moments de passion. Ensuite, pas trop, parce que je suis passé à autre chose et que ça ne me passionne plus autant. Je ne suis plus le supporter que j’étais quand j’avais dix ans. J’aime toujours le football, mais pour certains matchs que j’ai vraiment envie de voir. J’aime voir jouer Barcelone, Manchester, River Plate, Boca…

Pas de clubs français ?
Si un jour il y a un club français qui joue comme Barcelone alors j’irai le voir. Mais ça n’existe pas encore. Ce n’est pas une critique, c’est juste que comme je ne suis pas obligé de faire les choses, je choisis en fonction de mon plaisir. Je ne regarderai pas par exemple les barrages de l’équipe de France de foot, mais en revanche la coupe du monde au Brésil, ça oui ! Et si la France y participe alors je la regarderai.
Je suis passionné de jeu. Je regarde un match en me demandant ce que je peux apprendre, ce qui peut me surprendre, me passionner. Je ne fuis rien, je fais des choix. C’est comme quand je choisis un film à aller voir au cinéma, une pièce de théâtre ou une exposition. Autant en choisir un que tu veux vraiment voir. Pour le foot, c’est pareil.»

«Looking for...Athènes», mercredi 9 octobre à 20h45, sur Canal+Sport

http://www.lequipe.fr/Medias/Actualites ... nce/401823

Re: Ancien : Eric Cantona

Messagepar JLM18 » 09 oct. 2013, 16:49

Cet ITW est pour le milan :mrgreen: car CANTO nous prouve que le foot s'est aussi de la politique comme il l'a malheureusement constaté en Grèce. La crise qui est affaire de choix politique détruit les gens et aussi le football dans ce pays. Il ne tient malheureusement qu'a un fil...celui de la passion puisqu'il n'y a plus d'argent

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Un jour, j'ai vu marquer Pierre Deblock.
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Re: Ancien : Eric Cantona

Messagepar Le Milan » 09 oct. 2013, 16:53

Euh... oui sauf que j'ai pas dit que la foot n'était pas lié à la politique, mais que c'était ton avis qui était trop "politisé" à mon gout. :happy1:

Saint-Christophe

Re: Ancien : Eric Cantona

Messagepar pink lady » 09 oct. 2013, 18:56

caco a écrit :Image
:super:
Particulièrement réussi, un de mes préférés parce qu'on ressent dans l'expression du visage de Canto l''atmosphère des débuts de la grande époque Ajaïste