Messagepar Christi » 02 oct. 2013, 23:50
Concernant le VOIRE PLUS, c'est beaucoup à cause de cette suspicion que le cyclisme aura toujours cette étiquette de sport de dopés. Froome, Horner n'ont jamais été pris, on peut pas affirmer qu'ils sont dopés et pourtant, celui qu'il s'en fout du vélo, il entendra plus parler d'eux sur le sujet du dopage qu'en vainqueurs de GT. Voilà pourquoi cette suspicion contribue grandement à la mauvaise réputation du vélo, selon moi. Après, oui on n'est pas sur la même longueur d'onde, je t'explique seulement pourquoi ça me dérange que beaucoup de monde pense comme toi, car j'aime ce sport aussi et cette mentalité, ça l'aide pas. Les faits que tu énonces sur Vino, Banesto, etc, ils existent, je les nie pas. Mais ce que je regrette c'est qu'on se limite à ce genre d'arguments pour dire trop facilement qu'un tel est douteux l'autre l'est pas. Vino s'est dopé? Allez c'est la fête, soupçonnons tous les Astana, enfin surtout ceux qui ont des résultats.
Et par rapport au MPCC, juste un exemple, OPQS, l'équipe que je supporte depuis des années, n'en fait pas partie, et pourtant à quand remonte un cas de dopage dans cette équipe? Y a t'il eu des doutes comme sur Europcar l'an dernier, des cas positifs comme chez AG2R avec Houannard? Et quand je dis dopage, je parle pas des histoires de cocaine de Boonen quand il fait la fête, je parle de réel dopage. En parlant de ça, il a été pris pourquoi Faria Costa? Des compléments alimentaires, ouah... quel dopage. C'est aussi ça le vélo, on regroupe tous les cas de dopage ensemble alors qu'il y a clairement dopage et dopage. Qui ira faire chier un footballeur qui prend un complément alimentaire sérieusement? Qui ira faire chier un rugbyman qui aura 0.00000001 ml de clenbutérol dans le sang? Je sais que ça gêne ce que je dis, mais pourtant... C'est ce que dit Sylvain Georges d'ailleurs par rapport à son cas. Ou encore le cas d'un Offredo, parce qu'il est français, on a dit c'est scandaleux, qu'aurait-on dit si c'était un Astana ou Sky? Pourtant ça portait plus à soupçon que le soi disant contrôle manqué d'Horner le lendemain de la Vuelta, qui en fait n'en était pas un. Un autre cas, celui de Remy Di Gregorio, tout le monde l'a laissé tomber quand il était soupçonné, la grande déferlante médiatique, des mecs comme toi qui lui en foutent plein la gueule sans savoir ce qu'il se passe, mais sur de simples soupçons, et un an après quand il est blanchi, c'est à peine si on en parle et personne ne lui propose plus de contrats. Il en est maintenant réduit à courir le Tour de Bulgarie avec une licence amateur, c'est ça lutter contre le dopage?
Le problème du dopage dans le vélo, il est double: à la fois factuel mais aussi la manière dont il est assimilé. On mélange tout, et il n'y a plus de limites entre le soupçon et les faits. J'aime le vélo mais putain, j'aimerais pas être cycliste pro, tu sais pas si tu peux prendre un doliprane sans être traité de dopé ou pas. Et pour un peu que tu gagnes une course, alors là, t'es fichu.