[Liga] Saison 2012-2013

[Kun]

Un entraîneur avec un jeu alléchant qui signe à Rennes. Tout se perd ...

[pascal25]

News:

L'UEFA lève seulement le sursis de Malaga

L'UEFA a annoncé ce mercredi l'annulation du sursis de la suspension européenne de Malaga pour la saison 2014-2015. Pour le moment, le club andalou ne pourra pas participer à la prochaine Ligue Europa s'il se qualifie sur le terrain. Mais il obtiendra de nouveau sa licence UEFA à l'été 2014 si tout va bien.
Quart de finaliste de la Ligue des champions 2013, l'équipe avait été sanctionnée au prétexte du fair-play financier. Optimistes, les dirigeants ont fait appel de la décision auprès du TAS. Seule une décision favorable de ce dernier, le 4 juin, pourrait permettre à Malaga de jouer la C3 la saison prochaine.

En tout cas, l'avenir du Malaga CF se fera sans Manuel Pellegrini. Dans la même journée que l'annonce de la décision de l'UEFA, l'entraîneur a révélé qu'il quitterait son le club andalou à la fin de cette saison. Les rumeurs le disent proche de Manchester City.

[Julien]

Un petit article, un peu vieux (2012) mais sympathique, sur Messi, tiré d'un blog et traduit de l'espagnol sur le site des cahiers du foot.
http://editorialorsai.com/blog/post/messi_es_un_perro

News:

MESSI EST UN CHIEN

La réponse rapide est : «pour ma fille, pour ma femme, parce que j’ai une famille catalane ici ». Mais si on me demande sérieusement pourquoi je suis toujours ici, à Barcelone, en cette époque horrible et ennuyeuse, c’est parce que je suis à quarante minutes en métro du meilleur football de l’histoire.

Je veux dire : si ma femme et ma fille décidaient d’aller vivre en Argentine maintenant, je divorcerais et je resterais ici au moins jusqu’à la finale de la Champions League. On n’a jamais vu quelque chose de semblable sur un terrain de football, à aucune époque, et il est très possible que ça n’arrive plus jamais.

C’est vrai, j’écris à chaud. Je rédige ce texte la semaine où Messi en a mis trois avec l’Argentine, cinq avec le Barça en Champions League et deux avec le Barça en Liga. Dix buts en trois matchs de trois compétitions différentes.

La presse catalane ne parle de rien d'autre. Pendant un instant, la crise économique n’est pas le premier sujet des journaux télévisés. Internet explose. Et au milieu de tout cela, une étrange théorie vient de me traverser l’esprit. Elle est très difficile à expliquer, c’est précisément pourquoi je vais essayer de l’écrire, pour voir si j’arrive à la développer.

Tout a commencé ce matin : je regarde sana arrêt des buts de Messi sur Youtube, je le fais avec culpabilité parce que je suis en plein bouclage du numéro six de la revue. Je ne devrais pas faire ça.

Par hasard, je clique sur une compilation d’actions que je n’avais jamais vue auparavant. Je me dis que c’est une vidéo de plus parmi des milliers mais je me rends compte rapidement que non. Ce ne sont pas des buts de Messi, ni ses meilleures actions, ni ses passes décisives. C’est une compilation étrange : la vidéo montre des centaines d’images – de deux à trois secondes chacune – sur lesquelles Messi subit de très grosses fautes et ne tombe pas.

Il ne plonge pas, il ne se plaint pas. Il ne cherche pas avec astuce le coup franc direct ou le pénalty. Sur chaque image, il cherche des yeux le ballon pendant qu’il reprend l’équilibre. Il fait des efforts surhumains pour que ce qu’on lui a fait ne soit pas une faute ni ne se traduise par un carton jaune pour le défenseur.

Ce sont beaucoup de petits bouts de coups de pieds féroces, d’obstructions, de piétinements, de crocs-en-jambe et de tirages de maillots ; je ne les avais jamais vus tous ensemble. Il a le ballon et reçoit une semelle sur le tibia, il continue. On le frappe sur les talons : il trébuche et continue. On lui tire le maillot : il se retourne, se dégage et continue.

J’étais prostré devant ces images, quelque chose me semblait familier. J’ai regardé chaque extrait au ralenti et j’ai vu que les yeux de Messi étaient toujours rivés sur le ballon, mais pas sur le football ou le contexte.

Le football actuel a une réglementation très claire qui fait que, très souvent, tomber assure d’obtenir un pénalty ou un avertissement pour le défenseur adverse, ce qui sera un avantage par la suite. Dans ces extraits, Messi semble ne rien comprendre au football ou à l’opportunisme.

Il semble en transe, hypnotisé ; il ne souhaite que voir le ballon dans le but adverse, il se moque du sport, du résultat ou de la législation. Il faut bien regarder ses yeux pour comprendre cela : il louche un peu, comme s’il avait du mal à lire des sous-titres ; il fixe le ballon et ne le perdrait pas de vue même si on le poignardait.

Où avais-je déjà vu ce regard ? Chez qui ? Cette allure d’introspection démesurée m’était familière. J’ai appuyé sur pause. J’ai zoomé sur ses yeux. Et alors je me suis souvenu : c’étaient les yeux de Totín quand il devenait fou à cause de l’éponge.

J’avais un chien quand j’étais enfant qui s’appelait Totín. Rien ne l’émouvait. Ce n’était pas un chien intelligent. Des voleurs rentraient chez nous, il les regardait emmener le téléviseur. Quelqu’un sonnait à la porte, il ne semblait rien entendre. Je vomissais et il ne venait pas lécher.

Cependant, quand quelqu’un (ma mère, ma sœur, moi-même) prenait une éponge – une certaine éponge jaune pour faire la vaisselle – Totín devenait fou. Il désirait cette éponge plus que tout au monde, il mourait d’envie d’emmener ce rectangle jaune dans sa niche. Je la lui montrai de ma main droite et il la regardait. Je le bougeai dans tous les sens et il ne cessait de la regarder. Il ne pouvait s’empêcher de la regarder.

Peu importe la vitesse à laquelle je déplaçais l’éponge : le crâne de Totín suivait. Ses yeux devenaient japonais (sic), attentifs, intellectuels. Comme les yeux de Messi, qui ne sont plus ceux d’un pré-adolescent étourdi, qui deviennent, pendant une fraction de seconde, le regard scrutateur de Sherlock Holmes.

J’ai découvert cet après-midi que Messi était un chien. Ou un homme-chien. C’est ma théorie, désolé si vous êtes arrivés jusqu’ici avec de plus hautes attentes. Messi est le premier chien qui joue au football.

C’est parfaitement logique qu’il ne comprenne pas les règles. Les chiens ne feignent pas un croche-patte quand une Citroën approche, ne se plaignent pas à l’arbitre quand un chat leur échappe derrière un mur, ils ne réclament pas le deuxième carton jaune pour le livreur. Aux débuts du football, les hommes étaient comme ça aussi. Ils couraient derrière le ballon, c’est tout : il n’y avait pas de cartons de couleur, ni de hors-jeu, ni la suspension après cinq cartons jaunes, les buts à l’extérieur ne comptaient pas double. Avant, on jouait comme jouent Messi et Totín. Plus tard, le football est devenu très bizarre.

Est-ce que Juan a fait exprès de prendre un carton jaune pour manquer le prochain match et pouvoir jouer le clasico ? Est-ce que Pedro a simulé la faute dans la surface ? Pancho sera-t-il autorisé à jouer en raison de la clause 208 qui fait qu’Ernesto joue avec les U17 ? L’entraineur a-t-il demandé d’arroser à outrance la pelouse pour que les visiteurs glissent et se fracassent le crâne ? Les ramasseurs de balle ont-ils disparu à 2-1 avant de réapparaître à 2-2 ? Le club fera-t-il appel du deuxième jaune de Paco ? Est-ce que l’arbitre a bien tenu compte du temps perdu par Ricardo qui contestait le carton d’Ignacio reçu à cause du gain de temps sur la touche de Luis ?

Non monsieur. Les chiens n’écoutent pas la radio, ne lisent pas la presse sportive, ne savent pas si un match est amical et sans importance ou si c’est une finale de coupe. Les chiens veulent emmener l’éponge dans leur niche, qu’ils tombent de sommeil ou se fassent dévorer par les tiques.

Messi est un chien. Il bat des records d'un autre temps, parce que les hommes-chiens n'ont joué au football que jusqu'aux années 50. Ensuite, la FIFA nous a tous invité à parler de lois et d'articles, et on a oublié que ce qui comptait, c'était l'éponge.

Et un jour apparaît un enfant malade. Comme en son temps un singe malade s’est redressé et l’histoire de l’homme a commencé. Cette fois, c’est un enfant de Rosario, avec des capacités différentes. Incapable de dire deux phrases de suite, visiblement antisocial, in capable de presque tout ce qui a trait à la malice humaine. Mais avec un talent impressionnant pour garder en son pouvoir un objet rond et gonflé et l’emmener jusqu’à un filet au bout d’une étendue d’herbe.

Si on le laissait, il ne ferait rien d’autre. Emmener une sphère blanche entre les trois poteaux, tel Sisyphe. Une fois, et encore une autre. Guardiola a dit, après les cinq buts dans le même match :
- Il en marquera six le jour où il le décidera.

Ce n’était pas un éloge, c’était l’expression objective d’un symptôme. Messi est malade. C’est une maladie rare qui m’émeut parce que j’aimais Totín et que c’est le dernier des hommes-chien. Et c’est pour voir en détails cette maladie, la voir évoluer chaque samedi, que je reste à Barcelone même si je préfèrerais vivre ailleurs.

À chaque fois que je monte les escaliers du Camp Nou et que je vois l’éclat de la pelouse illuminée, à cet instant qui nous rappelle toujours notre enfance, je me dis toujours la même chose : il faut avoir beaucoup de chance, Jorge, pour aimer énormément un sport et être contemporain de sa meilleure version et, par-dessus le marché, que le terrain soit si près.

Je profite de cette double chance. Je la chéris, je suis nostalgique du présent quand je vois jouer Messi. Je suis un supporter fanatique de cet endroit du monde et de cet instant historique. Parce que je me dis qu’au moment du Jugement Dernier, quand tous les humains passés et futurs seront réunis, il se formera un groupe pour parler de football et un gars dira : j’étais étudiant à Amsterdam en 73, un autre dira : j’étais architecte à São Paulo en 62, un autre : j’étais adolescent à Naples en 87, mon père dira : je suis allé à Montevideo en 67 et un autre, derrière : j’ai entendu le silence du Maracaná en 1950.

Tout le monde racontera son histoire avec fierté jusque très tard. Et quand tout le monde aura parlé, je me lèverai et je dirai simplement : je vivais à Barcelone au temps de l’homme-chien. On entendra les mouches voler. Le silence se fera. Tous les autres baisseront la tête. Dieu apparaîtra, habillé en Jugement Dernier et, me pointant du doigt, dira : toi, le petit gros, tu es sauvé. Les autres, à la douche.

[Sim10]

Incroyable scénarios hier, Valence perd 4-3 à Séville (quadruplé de Negredo) un rouge pour Jonas juste avant la mi-temps et dans le même temps la Real Sociedad s'impose 0-1 à La Corogne grâce à un but de notre français Griezman

La Sociedad en LDC

[pascal25]

J'ai regardé pour la dernière fois de la saison le Barça. Les Blaugrana l'ont emporté 4-1 contre Malaga.
3-0 au bout d'un quart d'heure de jeu, ça allait trop vite pour les Andalous. Du jeu tout en mouvements, des buts splendides. What else ? Le match a été suivi d'un bel hommage rendu à Eric Abidal.
Il faut maintenant préparer la saison prochaine. Il y a du travail.

Très belle saison pour la Real Sociedad. Une qualification en Champions League et je ne comprends toujours pas pourquoi Philippe Montanier ne poursuit pas l'aventure avec le club basque.

[sanero]

Incroyable scénarios hier, Valence perd 4-3 à Séville (quadruplé de Negredo) un rouge pour Jonas juste avant la mi-temps et dans le même temps la Real Sociedad s'impose 0-1 à La Corogne grâce à un but de notre français Griezman

La Sociedad en LDC

Super pour Montanier et Griezman.

[Sim10]

Très belle saison pour la Real Sociedad. Une qualification en Champions League et je ne comprends toujours pas pourquoi Philippe Montanier ne poursuit pas l'aventure avec le club basque.

Prolongation de 1 an donnée à l'arrache par la Sociedad, contre un contrat de 3 ans à Rennes, c'est juste à cause du manque de confiance des dirigeants.

[pascal25]

Très belle saison pour la Real Sociedad. Une qualification en Champions League et je ne comprends toujours pas pourquoi Philippe Montanier ne poursuit pas l'aventure avec le club basque.

Prolongation de 1 an donnée à l'arrache par la Sociedad, contre un contrat de 3 ans à Rennes, c'est juste à cause du manque de confiance des dirigeants.

Les dirigeants basques seraient-ils ingrats à ce point ? Possible que Philippe Montanier ait eu quelques prétentions sur lesquels le club de San-Sebastian n'ait pas pu s'aligner ?
Il me semble (je peux évidemment me tromper) que suite à une saison en tout point réussie et une qualification en Champions League, les deux parties auraient pu trouver matière à s'entendre.
Après, dans le football...

[4drien]

Ils voulaient le virer au mois de décembre, ne lui proposait qu'un an de plus donc il a put le mal prendre et chercher un peu plus de durée puisque gérer une LDC pour ce genre de club ça peut être casse gueule. Montpellier en L1 cette année, Bilbao après leur finale de EL la saison dernière...

[ChristopheQc]

Valence a signé son arrêt de mort...

[Spanish Gabacho]

Tout le monde s'en fout mais ça me fait quelque chose....

Après 90 ans, la UD Salamanca ou "La Union" comme on dit, c'est fini....

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Triste jour pour les supporters "charros"