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- Loeb roi du kiwi
Cinquième victoire de la saison en Nouvelle-Zélande pour Sébastien Loeb qui se rapproche lentement mais sûrement d'un neuvième titre de champion du monde. Citroën creuse également l'écart sur Ford.
Sébastien Loeb va pouvoir partir en vacances l'esprit serein. Grâce à sa victoire au rallye de Nouvelle-Zélande, la cinquième en sept manches, le Français compte désormais 55 points d'avance sur le Norvégien Petter Solberg (Ford Fiesta RS), 3e en Nouvelle-Zélande à une minute et demie de Loeb et troisième du classement des pilotes, soit plus que l'équivalent de deux victoires. Citroën n'est pas en reste avec 93 points d'avance sur Ford au classement des constructeurs. «C'est toujours plus agréable de partir en vacances quand on est en tête du Championnat avec une bonne avance. Pour l'instant, je ne peux pas dire que la suite ne s'annonce pas bien, au contraire elle s'annonce très bien et il faut que ça dure», a déclaré l'octuple champion du monde.
Effectivement, l'avenir de Sébastien Loeb s'annonce dégagé. Cette troisième victoire en Nouvelle-Zélande (2005 en Xsara, 2008 en C4 et 2012 en DS3), la cinquième de l'année et la 72e de sa carrière permet à Loeb d'accentuer son avance sur son coéquipier Mikko Hirvonen, deuxième en terre kiwi. A moins d'un terrible coup du sort, le Français vogue vers un neuvième titre mondial.
Le scénario parfait pour Citroën
L'escapade à l'autre bout du monde a rapidement viré au scénario parfait pour Citroën. Vendredi, Solberg a subi durant toute la matinée un mauvais choix de pneus et Jari-Matti Latvala est sorti de piste dans l'ES7 pour finalement terminer septième à près de cinq minutes de Loeb. Débarrassé de la concurrence Ford, Citroën pouvait voir ses deux voitures lutter pour le titre et prendre de précieux points au classement constructeurs. Et ce n'est rien de dire que Loeb et Hirvonen y sont allé de bon coeur, l'écart se réduisant parfois à moins de deux secondes entre les deux pilotes, notamment après l'ES 11. La sagesse a finalement voulu que Citroën décide de figer les positions pour ne prendre aucun risque inutile. Une décision avisée tant la pluie qui s'était invitée durant la dernière journée, longue de 61 km chronométrés, rendait les conditions de courses délicates. A noter la cinquième place de Thierry Neuville, vainqueur de l'ES 17, qui complète la razzia Citroën.
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