Les JO, c'est bientôt alors petit topo !
Chez les filles il y a eu beaucoup de matchs de préparation ; 5 pour être précis avec un tournoi en Scandinavie puis une double confrontation face aux Russes.
Victoire contre la Suède 27-20
Défaite contre le Danemark 22-19
Défaite contre la Norvège 28-20
Défaite contre la Russie 31-30
Victoire contre la Russie 28-24
5 matchs avec toujours cette même rengaine d'une attaque qui toussote et qui peine à trouver le chemin des filets. Que d'échecs aux tirs et de pertes de balles en attaque
La défense ça tient un peu mieux la route (et heureusement) et on a même le droite à des "innovations" de la part de Krumbholz qui parfois fait jouer les filles en 4-2 pour perturber la circulation adverses. Côté gardienne Amandine Leynaud est au top et Cléopâtre Darleux est pas mal non plus même si elle est toujours capable d'une belle boulette en match (comme faire une relance directe à une adversaire à 10 m de sa zone).
En attaque ça manque de hargne et seules Siraba Dembele et Alexandra Lacrabère donnent cette impression de se faire mal pour transpercer la ligne adverse. Pineau, Signate, Tervel, Ayglon, on a toujours l'impression que ça joue avec le frein à main, qu'elles ne se lâchent pas à 100% . Du coup on force à passer pas les ailes et le pivot et c'est là qu'on perd bons nombres de ballons avec des transmissions parfois à la "one again".
C'est loin d'être parfait, c'est très irrégulier dans le jeu avec des hauts et des bas mais va falloir trouver une certaine constance tout en puissant dans un mental qui parait friable mais bizarrement qui permet aussi de bons sursauts d'orgueil.
Ca commencera le 28 juillet avec un gros morceau : la Norvège !
Camilla Herrem, Amanda Kurtovic, Linn-Kristin Riegelhuth, les soeurs Lunde
Chez les gars un petit Euro tournoi puis un dernier match à en base arrière c'est à dire à Dunkerque dans la salle de l'USDK pour se préparer à la météo morose.
Un Euro tournoi bien négocié avec 2 victoires nettes sur la Tunisie et l'Espagne sur le même score de 31-24.
Un Omeyer déjà bien en jambe qui a fait bon nombre d'arrêts permettant des montées de balles rapides, l'arme absolue des Bleus (et du hand moderne) allié à un gros bloc défensif. Innovation cependant après l'accident de parcours du dernier Euro, on retrouve narcisse en demi centre et Karabatic en arrière gauche."Air France" a tenu le poste de meneur de jeu quasi toute la saison dans son club Allemand de Kiel (avec un triplé LDC, championnat , coupe d'Allemagne) du coup c'est aussi lui qui s'y collera en EDF permettant à Karabatic de faire parler sa puissance sur le poste d'arrière tout en n'ayant pas toute la pression de l'équipe et du jeu sur ses épaules. Bertrand Gille a quasi fait tout les entrainement à part et n'a que très peu joué - pas à 100% donc mais heureusement Sorhaindo est là et il a pris du poids dans le jeu avec son expérience Barcelonaise.
Et puis dernier match contre la Hongrie, et là petit couac avec une contre défaite 23-22.
Une équipe Hongroise qui commence à être la bête noire des Bleus avec sa grosse présence physique et qui compte dans ses rangs la catapulte Csarzar qui devrait être un buteur important lors du tournoi, qui retrouve aussi Laslo Nagy le Barcelonais après 3 ans d'absence (il devait passer sous couleur Espagnole d'où les 3 ans sans sélection Hongroise, et ben finalement non, le voila de retour avec un certain nombre d'avis divers et (a)variés au pays) et surtout papy Carlos Perez (41 ans) toujours bon pied bon œil !
En fait sur ce match les Bleus ont calé en 2nde période encaissant un méchant 5-0 et échouant trop souvent sur le gardien Fazekas. Petite alerte tout de même donc contre un outsider certains des JO sans toutefois que tout soit remis en cause dans la maison Bleue. De ce que j'ai pu voir (surtout contre l'Espagne) ça tourne pas mal, physiquement ça monte en puissance mais on sent bien que certains joueurs dont la saison été longue et éprouvante sont encore un poil juste, mais d'ici 1 semaine ça devrait être réglé. C a commencera le 29 juillet par un gentil amuse gueule à savoir une équipe qui n'aura rien à perdre : la Grande-Bretagne