[Cyclisme] Saison 2017

[Jessti]

Finalement arrivée groupée à 9 avec les poursuivants. Nibali, plus fort au sprint l'emporte assez facilement. C'est Pozzovivo chez AG2R qui termine dans le groupe de tête, avec Bardet et Aru. Grosse perf pour De La Cruz et TVG.

Froome nouveau maillot rouge (déjà) après une attaque extraterrestre à 9km de l'arrivée.

[Jessti]

A quel moment on peut commencer à se poser des questions sur les performances de Froome ?

Perso ça fait 2 ans que je m'en pose, mais on ne peut pas douter de tout le monde tout le temps. J'avais vu sa montée du Ventoux d'il y a 3 ans, où il a éclaté Quintana, avec son fréquencemètre à l'écran. Dans les rampes finales il est à 145 max, et quand il attaque façon mobylette ça décolle à peine à 152-153. Pour le commun des mortels c'est hyper bizarre mais si les médecins estiment que ce sont des perfs faisables pour un sportif entrainé, alors c'est peut être qu'il a un énorme avantage naturel, en montant très peu le cardiaque, même en attaquant.

[Maestro]

Rassurez-vous, Froome l'a dit lui-même hier à la fin de l'étape : il ne pense pas pouvoir garder le maillot rouge jusqu'à la fin.

[djailes]

Je crois très sincèrement que Froome est "moins" aidé qu'auparavant, notamment au sujet du dopage technologique, parce qu'il se sait surveillé. Et même si la montée de la Pierre-St-Martin dans le Tour 2015 restera un peu comme un foutage de gueule au niveau de la fréquence de pédalage, depuis, très honnêtement, sur le Tour ou les grandes courses, il n'y a pas matière à polémiquer sérieusement.

Dans le Tour 2016, il a gagné du temps partout où il le pouvait, par opportunisme ou passivité des adversaires (descente, bordures...) ; peut-être prenait-il des choses illégales nous n'en saurons rien. Mais au niveau de la technologie, rien de franchement suspicieux.

Maintenant, je suis de ceux qui pensent qu'on ne transforme pas un âne en étalon. Et il y a et il y aura toujours un trou dans la progression de ses résultats, entre avant et après sa période Sky.
Fin 2009, à la disparition de l'équipe Barloworld, il a même connu quelques semaines de chômage, avant d'être recruté par Sky. Pardon, mais un bon coureur, c'est comme un bon footballeur, en fin de contrat il est recruté bien avant qu'il ne connaisse le chômage. Dans le sport, seuls les moins bons connaissent ces périodes désagréables d'incertitude, où on envisage parfois de mettre un terme à sa carrière.
Un potentiel futur crack aurait été recruté à prix d'or. Ce ne fut pas son cas.

Alors je veux bien croire que la minutie, la recherche de gains marginaux, l'encadrement logistique et matériel de la Sky, le strict régime de vie qu'il s'impose, le niveau de ses coéquipiers qui pourraient tous être leaders dans d'autres équipes... ça aide dans les performances, c'est une évidence. Mais quand même... les VO2 max des coureurs et les capacités sportives sont connues de tous les spécialistes de la question (surtout dans le milieu des années 2000, où ces données techniques furent - un court temps - rendues publiques par l'UCI). S'il était si fort que ça il aurait été repéré. Il n'était pas fort, il est devenu fort. Sans régularité dans la progression.

Ca ne suffit pas pour dire "c'est un dopé". Mais ça suffit pour dire qu'il y a quelque chose de suspicieux.
Comme Lance Armstrong en 1999. L'histoire humaine pouvait être belle (l'homme qui se releva brillamment d'un douloureux cancer, un modèle d'exemplarité pour que les malades s'accrochent à l'espoir de lendemains meilleurs), sans linéarité dans la progression, ce n'était pas logique. La suite, on la connait: 7 tours de France gagnés puis retirés.

[Jean-Kevin]

Je crois très sincèrement que Froome est "moins" aidé qu'auparavant, notamment au sujet du dopage technologique, parce qu'il se sait surveillé. Et même si la montée de la Pierre-St-Martin dans le Tour 2015 restera un peu comme un foutage de gueule au niveau de la fréquence de pédalage, depuis, très honnêtement, sur le Tour ou les grandes courses, il n'y a pas matière à polémiquer sérieusement.

Dans le Tour 2016, il a gagné du temps partout où il le pouvait, par opportunisme ou passivité des adversaires (descente, bordures...) ; peut-être prenait-il des choses illégales nous n'en saurons rien. Mais au niveau de la technologie, rien de franchement suspicieux.

Maintenant, je suis de ceux qui pensent qu'on ne transforme pas un âne en étalon. Et il y a et il y aura toujours un trou dans la progression de ses résultats, entre avant et après sa période Sky.
Fin 2009, à la disparition de l'équipe Barloworld, il a même connu quelques semaines de chômage, avant d'être recruté par Sky. Pardon, mais un bon coureur, c'est comme un bon footballeur, en fin de contrat il est recruté bien avant qu'il ne connaisse le chômage. Dans le sport, seuls les moins bons connaissent ces périodes désagréables d'incertitude, où on envisage parfois de mettre un terme à sa carrière.
Un potentiel futur crack aurait été recruté à prix d'or. Ce ne fut pas son cas.

Alors je veux bien croire que la minutie, la recherche de gains marginaux, l'encadrement logistique et matériel de la Sky, le strict régime de vie qu'il s'impose, le niveau de ses coéquipiers qui pourraient tous être leaders dans d'autres équipes... ça aide dans les performances, c'est une évidence. Mais quand même... les VO2 max des coureurs et les capacités sportives sont connues de tous les spécialistes de la question (surtout dans le milieu des années 2000, où ces données techniques furent - un court temps - rendues publiques par l'UCI). S'il était si fort que ça il aurait été repéré. Il n'était pas fort, il est devenu fort. Sans régularité dans la progression.

Ca ne suffit pas pour dire "c'est un dopé". Mais ça suffit pour dire qu'il y a quelque chose de suspicieux.
Comme Lance Armstrong en 1999. L'histoire humaine pouvait être belle (l'homme qui se releva brillamment d'un douloureux cancer, un modèle d'exemplarité pour que les malades s'accrochent à l'espoir de lendemains meilleurs), sans linéarité dans la progression, ce n'était pas logique. La suite, on la connait: 7 tours de France gagnés puis retirés.

Donc au final on a transformé un âne en étalon

[Jessti]

Bardet lâché dans le final, il va perdre plus d'une minute

[Leonidas]

[loxerroi]

Du grand n'importe quoi, Barguil viré de la Vuelta pour ne pas avoir attendu son leader alors que Warren est devant lui au général!

https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-rou ... web/828633

[aja75013]

Ils ont du mal digérer son départ pour Fortuneo. Dommage pour eux, ils faisaient une superbe saison avec leur trident Dumoulin-Matthews-Wawa et là ils viennent tout gâcher au niveau de leur image...

[Jessti]

Après quand ton coureur ne suit pas les directives tu dois sévir. Ce qui est très con de leur part c'est d'avoir mis Kelderman leader. On se doutait bien qui Barguil lui serait supérieur, surtout sur les grosses épreuves de montagnes qui arrivaient. Ils voulaient peut être aussi ménager la susceptibilité de Kelderman qui lui va rester dans l'équipe après cette année.

Sinon, pensez-vous qu'il y ait encore un intérêt pour Bardet à rester ? Il a quand même l'air cuit, et une victoire d'étape semble même compliquée... Peut être que rester et rsiquer de griller le reste de la saison n'en vaut pas vraiment la peine.

Et quand même, super victoire pour Alaphilippe aujourd'hui !

[djailes]

Bardet peut encore briller sur une étape, on ne sait jamais...
Mais comme Pinot sur le Tour : c'est un être humain, donc c'est naturellement difficile d'enchaîner 2 grands tours.

Je trouve ça plutôt rassurant de voir ainsi Bardet sur la Vuelta. Même si rassurant est synonyme de décevant.
Je n'aurais toutefois pas ce raisonnement avec tous les coureurs ténors du Tour, qui enchaînent avec des bonnes performances sur la Vuelta.

[Rominet]

Froome met une mine monumentale à 8km de l'arrivée... Barguil lâché mais c'est normal après son tour.

un peu en retard mais Froome rappelle moi il a regardé le tour de France à la télé ? S'il est normal que Barguil soit lâché, ça ne sera pas normal de voir Froome en difficulté du coup ?

[Jessti]

Froome met une mine monumentale à 8km de l'arrivée... Barguil lâché mais c'est normal après son tour.

un peu en retard mais Froome rappelle moi il a regardé le tour de France à la télé ? S'il est normal que Barguil soit lâché, ça ne sera pas normal de voir Froome en difficulté du coup ?

Si, exactement. On est d'ailleurs plusieurs ici à se poser des questions, alors que l'ambiance sur ce forum n'est pourtant clairement pas à la suspicion permanente. Encore aujourd'hui il a été au dessus de tout le monde, ça commence à faire beaucoup. Mais bon, on peut encore se dire que les très grandes formes ça arrive, sur une saison.

[Djib]

Le sprinter Matteo Trentin remporte la courte étape de montagne du jour. (plaine puis enchainement de 2 cols et descente à partir de 40 km de l'arrivée)
Pa de changement au général mème si Nibali a fait la descente à fond pour tenter de décrocher Froome , en vain.

Sinon petite info météo du jour , cet après-midi mini sortie vélo pour moi à Besançon , il faisait 43 degrés au soleil et 36 à l'ombre , un calvaire suffoquant j'ai fait que 15 bornes.

[djailes]

La chaleur en tant que tel n'est pas un problème à la pratique du vélo, à une seule condition (mais une grosse) : avoir assez d'eau avec soi pour s'hydrater convenablement durant la canicule! Et donc avoir de quoi pouvoir transporter plusieurs litres d'eau pas trop chaude

Moi j'ai fait du vélo jusqu'à 43° à l'ombre et 47-48° au soleil, en Italie. À chaque sortie de village j'avais 3 litres d'eau avec moi. Et arrivé au suivant quelques km après, la 1e chose où j'allais c'était soit le terrain de foot, soit le... cimetière, en fonction de ce que je trouvais en 1er! Pourquoi? Tout simplement car très généralement, on y trouve des points d'eau !^^
Mais le pire de la chaleur n'était pas quand je roulais, mais quand j'étais arrêté! Parce qu'en roulant, au delà de 35°, on se génère notre propre courant d'air, ce qui rend la chaleur paradoxalement + supportable.

Cela étant, personnellement, j'ai horreur de la chaleur en vélo. J'ai fait le col de l'Izoard (Alpes) par 35° cet été, et un peu avant le magnifique col des Tentes (Pyrénées) par 37° (le jour de la Route du Sud), c'est beaucoup trop chaud. Toujours cet été, je m'étais en revanche bien plu à monter le port de Balès (Pyrénées) dans un brouillard dense et frais, le jour du Tour, par un petit 11°.

[Djib]

La chaleur en tant que tel n'est pas un problème à la pratique du vélo, à une seule condition (mais une grosse) : avoir assez d'eau avec soi pour s'hydrater convenablement durant la canicule! Et donc avoir de quoi pouvoir transporter plusieurs litres d'eau pas trop chaude

Moi j'ai fait du vélo jusqu'à 43° à l'ombre et 47-48° au soleil, en Italie. À chaque sortie de village j'avais 3 litres d'eau avec moi. Et arrivé au suivant quelques km après, la 1e chose où j'allais c'était soit le terrain de foot, soit le... cimetière, en fonction de ce que je trouvais en 1er! Pourquoi? Tout simplement car très généralement, on y trouve des points d'eau !^^
Mais le pire de la chaleur n'était pas quand je roulais, mais quand j'étais arrêté! Parce qu'en roulant, au delà de 35°, on se génère notre propre courant d'air, ce qui rend la chaleur paradoxalement + supportable.

Cela étant, personnellement, j'ai horreur de la chaleur en vélo. J'ai fait le col de l'Izoard (Alpes) par 35° cet été, et un peu avant le magnifique col des Tentes (Pyrénées) par 37° (le jour de la Route du Sud), c'est beaucoup trop chaud. Toujours cet été, je m'étais en revanche bien plu à monter le port de Balès (Pyrénées) dans un brouillard dense et frais, le jour du Tour, par un petit 11°.

Merci de partager tes expériences , au niveau des cols et de l'expérience générale je ne t'arrive pas à la cheville , mon gabarit me permet d'envoyer du lourd sur le plat mais mème un col modeste c'est la galère et je me mets en mode économie , surtout depuis que j'ai pris quelques kilos , que je ne ressens pas dans la vie de tous les jours mais qui me pèsent énormément dès que je remonte sur le vélo.
Ayant quand mème parcouru en long en large et en travers presque toutes les routes du Jura et du Doubs , je connais certains cols de moyenne montagne mais qui sont loins des monstres que tu as l'habitude de dompter.
J'essaye au maximum de longer les rivières pour avoir + de plat et d'air.
Avant la chaleur ne me dérangeait pas , mais vu ma région j'ai toujours préféré le froid , à ma "belle époque (16-25 ans) je roulais presque tous les jours donc je faisais souvent des sorties "suicidaires" l'hiver avec la neige et le gel sur des routes pas toujours déneigées , j'en garde des souvenirs mémorables) , par contre depuis que j'ai pris un peu d'age (je vais sur mes 34) et un peu de poids (presque 90kgs kgs pour 1m87 alors qu'avant j'étais à 77) je vais bien moins vite et bien moins longtemps mème sur le plat (donc moins de vent du à la vitesse comme tu dis ) et la chaleur me tombe dessus comme une chape de plomb.

Et un gros clin d'oeil pour les cimetières , je comprends tout à fait de quoi tu parles j'en connais un paquet dans les petits villages que j'ai traversé , je m'y arrète toujours avec le maximum de respect possible et en remettant bien l'arrosoir sous le robinet après m'ètre aspergé discrètement et avoir rempli mes bouteilles.
Et surtout chapeau à toi de continuer à sortir aussi régulièrement et de vivre cette passion à fond , perso je regrette d'avoir laché aussi longtemps "par fainéantise naturelle" car ce n'est mème pas le temps qui me manquait , depuis quelques mois j'essaye de m'y remettre mais je me traine laborieusement.

[djailes]

Les kilos en trop, c'est pas vraiment un problème : on se fait dépasser 20 fois + souvent qu'on ne dépasse, mais on va juste un peu moins vite...
Je faisais 90kg il y a peu... ça ne m'a pas empêché de grimper en surpoids le Tourmalet, la Pierre St-Martin, ou le Port de Pailhères ! Ca ne m'a pas empêché non plus de faire Dax-Strasbourg en 10 jours l'an dernier, et de projeter un Nantes-Marseille...

Même si avec quelques kilos en moins (depuis le printemps je suis vers 83kg), on a l'impression de s'envoler... je ne dirai pas que j'ai grimpé le plateau de Beille, l'Alpe d'Huez ou Luz-Ardiden sans souffrir loin de là même, mais à effort sensiblement égal (je n'ai pas de cardiofréquencemètre), je gagnai environ 2kmh.

Et puis pour faire les montées, très souvent, je me dis en grimpant "mais qu'est-ce que je fous là?"... Ce qu'il faut, c'est juste un grain de folie pour se lancer... (et ptet aussi la chance d'habiter près de montagnes)

Mais quand on roule dans ce genre de paysage quelque soit la saison, la beauté des paysages de montagne vaut toutes les souffrances en vélo du monde!
Plateau de Beille 1700m, en mai, à 3km du sommet
Couleurs pastel de la Hourquette d'Ancizan 1600m, en décembre
Col des Tentes, 2200m, en novembre
Col du Soulor 1470m, en mars
Pierre/Haute (+ haute route asphaltée du massif central), 1650m, en mai
Col du Galibier, 2400m, en juin
Col d'Izoard, 2300m, en juillet
Couleurs ocres de Formigal Los Sarrios, arrivée d'étape Vuelta 2016

[Djib]

Tu as beaucoup + de courage que moi , mon déménagement en ville à Besançon dans ma 1ère maison que j'ai passé 6 mois à retaper m'avait complètement coupé , ensuite la flemme s'est installée et je faisais que des étapes du congélateur (pour les mars glacés) au salon.
Depuis je me suis un peu relancé mais vraiment tout doucement en dépassant rarement les 60 km (de plat le long du doubs sur une partie de l'Eurovélo) et les 25 de moyenne.
Mon prochain déménagement d'ici quelques mois va m'emmener près de la frontière suisse et de la Chaux de Fond , la maison est déjà nikel donc je pourrai surement m'y remettre + sérieusement.
La différence avec toi aussi c'est que "je ne profite pas" (dans le sens ou je suis toujours proche du max de ce que je peux donner mais sur des parcours assez courts en km et en difficulté) , je suis à fond couché sur mon guidon de triathlon et c'est dans l'effort intense (mais modeste car j'ai jamais été un crack) que j'y trouve mon plaisir et mon compte , ma liberté.
Alors pour te parler franchement depuis que j'ai grossi et perdu mon endurance et mes muscles , il m'arrive de hurler sur le bord de la route tellement je n'avance pas, de rentrer dégouté et de ne plus ressortir pendant plusieurs semaines.
C'est un peu l'amour la haine maintenant entre moi et mon vélo.
Quoiqu'il en soit cette discussion a contribué à encore + me redonner l'envie , ta motivation est contagieuse , tu as gardé ce brin de folie comme tu dis et j'ai envie de le retrouver.
D'autre part les paysages que tu traverses sont magnifiques (comme tu dis "la chance" d'habiter près de la haute montagne) et les photos que tu prends sont impressionnantes.(j'en avais déjà vu quelques une sur tes précédents posts et sur ton site).
Cella là est juste bluffante , on dirait un tableau de maitre.

En tout cas bonne route à toi ou que tu ailles.

[Walmour]

J'ai beaucoup roulé dans le doubs Djib, j'ai passé toute ma jeunesse à Besançon et dans le haut doubs, mes parents y habitent encore donc tout l'été je roule là bas encore. Vers la Chaux de Fond, tu vas avoir un terrain de jeu vraiment sympa, tu es chanceux !

Personnellement, j'aime bien rouler sous la grosse chaleur, j'ai fais 50 bornes hier sous la canicule. Rien de plus agréable que de sentir les grosses goutes de sueur tomber

Depuis le mois de Juin, j'ai du faire 2 500 km. Comme toi j'avais beaucoup grossi, et il est très important de perdre pour se faire plaisir sur le vélo, j'ai perdu 15 kilos en 3 mois et je peux te dire que j'ai retrouvé mes sensations...

[djailes]

En tout cas bonne route à toi ou que tu ailles.

Merci
Bien malheureusement, la mobilité professionnelle fait que je vais bouger du sud-ouest d'ici quelques semaines, pour un coin aussi sympa que plat... le pied des cols pyrénéens à 1h de voiture seulement, ça me manquera, assurément!