djej a écrit : ↑08 août 2018, 20:23
drac a écrit : ↑08 août 2018, 19:36
Y en a un qui pourrait me résumer en quelques mots ce qui se passe, ce que cela change ou changera dans l'avenir, vos craintes pu espoir ?
oh malheureux, ne jamais poser cette question?
tu as quelques heures devant toi?
en gros
l'AJA est basé sur un modèle historique d'association, c'est l'Abbé Deschamps qui initie la structure, et elle perdure à l'échelon régional durant l'après-guerre: c'est un modèle très simple fonctionnant sur les modèles de Saint-Etienne ou de Laval. Les ventes de joueurs financent les diverses structures, le reste est apparemment constitué de dons, notamment les terrains Route de Vaux.
En 1979, la municipalité signe un bail de sous-location avec le club, ouvrant tout un champ de subvention et de rénovation allant jusqu'en 2029 !... c'est la grosse époque où on commence à bâtir, pas que pour le football. Le club change de statut en 81 pour obtenir le statut pro, et devient une association à part entière: AJA football. On y retrouvera la crème des dirigeants de l'époque. Hamel et Roux sont déjà là depuis belle lurette, Bourgoin arrive en 78 avec Chaillotine.
Le club n'est alors propriétaire que d'une partie de son stade, d'autres associations et organisme publiques se partageant le reste: toute appartenant ou sous contrat avec l'association omnisport.
en 2001, le club passe en SAOS et notamment rachète une partie du stade. L'association est actionnaire à 99,9% et se permet donc un renouveau commercial et marketing: l'arrêt bosman et Playstation font le reste de l'époque.
En 2012 pour éviter un dépôt de bilan le président de l'AJA football, Bourgoin cède la société détentrice de la SAOS à titre gracieux et symbolique contre la promesse d'un apport de 6M visant à passer le contrôle DNCG de fin de saison. L'AJA est cédé à PLP qui deviendra une holding par la suite, un accord sur la base 60% (PLP) 40% (asso) est trouvé. Guy Cotret tentera par la suite de faire adopter un projet de fusion vers une SASP, l'asso refusera le projet.
JC Hamel le président historique fera en sorte que les batiments restent sous couvert de l'asso. La SAOS détient tout de même le centre de formation (via un bail à construction) et des loges construites par Cotret par le même procédé, l'asso restant toujours le propriétaire au moins du centre.
En 2016, C. Limido femme de l'actionnaire initial, décide de se séparer du club: le groupe ORG se présente avec des garanties. Le rachat est acté par le clan Limido pour 7 millions (qui récupère sa mise donc) cependant le projet comprend un basculement vers une SAS (forme d'une grande souplesse permettant dividende et rémunération des dirigeants) ce qui n'a absolument pas plu à l'asso et en particulier à Guy Roux dans un premier temps. Limido renvoie Guy Roux et les deux autres membres de l'asso du CA, et c'est parti pour négocier directement avec les Chinois.
Outre les promesses d'investissements, J. Zhou promet la préservation des statuts immobiliers et notamment de conserver des sièges au CA. L'asso valide le rachat par ORG et G. Roux offre son soutien publique (ce qui n'était pas mince affaire ces dernières années tout de même).
aujourd'hui, le torchon brûle encore entre F. Graille, qui a coupé contact avec l'association et souhaite récupérer les terrains s'il rénove la tribune en question. Et l'asso qu signifie à Graille que bien évidemment elle ne paiera pas.
mais je crois qu'on a fait une grave erreur depuis le début à cause d'Auxerre TV: les terrains en question
ne sont pas sous la responsabilité pas à l'asso mais de la Ville, ce sont eux qui sont en exploitation jusqu'en 2029 et ça fait plusieurs années qu'ils se retirent de ces projets par manque de moyens.
C'est ça l'histoire du bail emphytéotique: il n'est pas entre l'asso et le club, mais entre l'asso et la ville.
à partir de 2029 les pouvoirs publiques se retireront et l'asso récupérera les biens et tout ce qui va avec. Mais pour l'instant si on a 5 acteurs qui se partagent les plans cadastraux, c'est la Ville qui est responsable des biens de l'Asso et de la familiale auxerroise tenu par Chauffournais (coté dans l'article !)
l'asso n'a donc pas grand intérêt à fractionner son patrimoine, leurs intérêts sont là