Et vu que les étapes écrites à l'avance comme arrivant au sprint massif sont des purges qui ne satisfont que les insomniaques qui peuvent trouver le sommeil aisément devant la télé, c'est normal que le Tour les réduisent à portion congrue. Même la dernière étape.
Les équipes coalisées de sprinters, seront toujours + forts que des échappées. Et sur le Tour, c'est une anomalie lorsqu'un échappé gagne une étape de plat.
Bonsoir à tous,
Un petit bug ce soir, j'ai eu besoin d'aller chercher un peu comment résoudre sans l'accès au panneau d'administration.
Veuillez m'excuser pour le délai de résolution.
Un petit bug ce soir, j'ai eu besoin d'aller chercher un peu comment résoudre sans l'accès au panneau d'administration.
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[Cyclisme] Tour de France 2025
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Celui qui combat n'est pas sûr de gagner, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. (B.Brecht)
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Lopez, du Pèze
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Re: [Cyclisme] Tour de France 2025
Je trouve qu'on est en train d'éradiquer une catégorie entière de coureurs au profit du sacro-saint spectacle.
Plus personne ne tente de s'échapper sur le plat et tout le monde se réserve sur les étapes de bosses. Pourtant un coureur qui part seul sur le plat a statistiquement plus de chances de gagner l'étape qu'un coureur qui s'échappe dans un groupe de 30 sur une étape de bosse.
Comme tout le monde je n'aime pas les étapes de plat où tout s'écrit à l'avance mais elles font partie de l'histoire du Tour de France, encore plus celle des Champs. Et cela relève encore plus de l'exploit si jamais un baroudeur s'impose. Et par définition l'exploit est rare.
Si on garde ce format à l'avenir, ça pourrait devenir banal qu'un coureur puisse arriver seul sur les champs.
Et puis ... il y a 20 étapes avant ça pour avoir du spectacle, avec déjà des bosses à Boulogne, Rouen, Viré, Mur de Bretagne, Toulouse.
Ca me semblait pas utile d'en rajouter.
A l'inverse si le tour passe une semaine dans l'Ouest comme en l'an 2000, why not.
Plus personne ne tente de s'échapper sur le plat et tout le monde se réserve sur les étapes de bosses. Pourtant un coureur qui part seul sur le plat a statistiquement plus de chances de gagner l'étape qu'un coureur qui s'échappe dans un groupe de 30 sur une étape de bosse.
Comme tout le monde je n'aime pas les étapes de plat où tout s'écrit à l'avance mais elles font partie de l'histoire du Tour de France, encore plus celle des Champs. Et cela relève encore plus de l'exploit si jamais un baroudeur s'impose. Et par définition l'exploit est rare.
Si on garde ce format à l'avenir, ça pourrait devenir banal qu'un coureur puisse arriver seul sur les champs.
Et puis ... il y a 20 étapes avant ça pour avoir du spectacle, avec déjà des bosses à Boulogne, Rouen, Viré, Mur de Bretagne, Toulouse.
Ca me semblait pas utile d'en rajouter.
A l'inverse si le tour passe une semaine dans l'Ouest comme en l'an 2000, why not.
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Re: [Cyclisme] Tour de France 2025
Cette statistique vient d'où ? ça m’intéresse.Pourtant un coureur qui part seul sur le plat a statistiquement plus de chances de gagner l'étape qu'un coureur qui s'échappe dans un groupe de 30 sur une étape de bosse.
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Re: [Cyclisme] Tour de France 2025
Pour reprendre la discussion sur la dernière étape, je viens de lire l'interview d'un anonyme du peloton, Adrien Petit.
Il compte 6 participations au TDF et n'a jamais fait mieux que 111ème. Il les a tous terminés. C'est un coureur honnête, sans réel palmarès (comme 80 % des coureurs), spécialiste des flandriennes (6ème de PR tout de même), à l'aise dans les sprints (souvent poisson pilote des sprinteurs de ses équipes). Il a 35 ans et ne souhaite plus participer au TDF puisque ce n'est pas son truc.
Dans son interview dans le journal L'écho du 62 (il est originaire du Pas-de-Calais -62- où j'habite et que le TDF parcourra du Sud au Nord en juillet), il parle de ses impressions sur le TDF.
"Je m'éclate sur les courses d'un jour, voire de 4-5 jours, pas plus. Au TDF, ce sont les 3 premiers jours qui sont incroyables (il parle notamment du Tour 2014 et le grand départ ultra-populaire du Yorkshire). Puis, on sent la nervosité du peloton, y'a un brouhaha continu avec l'engouement au bord de la route et tu dois rester très concentré pendant 200 kilomètres. Le soir tu es crevé, physiquement et mentalement, tu ne penses qu'à ton massage, tu souffles dans ton lit. Après 10 jours de course, tu es démonté et tu décomptes."
Enfin, là où je voulais en venir :
"Et tu savoures : l'arrivée sur les Champs-Elysées avec la patrouille de France par exemple. C'était mon rêve."
Bien sûr, ça ne tient qu'à lui mais je pense que ça reflète bien l'état d'esprit des coureurs du peloton, au-moins les Français. Et je voulais donc vous le partager.
Il compte 6 participations au TDF et n'a jamais fait mieux que 111ème. Il les a tous terminés. C'est un coureur honnête, sans réel palmarès (comme 80 % des coureurs), spécialiste des flandriennes (6ème de PR tout de même), à l'aise dans les sprints (souvent poisson pilote des sprinteurs de ses équipes). Il a 35 ans et ne souhaite plus participer au TDF puisque ce n'est pas son truc.
Dans son interview dans le journal L'écho du 62 (il est originaire du Pas-de-Calais -62- où j'habite et que le TDF parcourra du Sud au Nord en juillet), il parle de ses impressions sur le TDF.
"Je m'éclate sur les courses d'un jour, voire de 4-5 jours, pas plus. Au TDF, ce sont les 3 premiers jours qui sont incroyables (il parle notamment du Tour 2014 et le grand départ ultra-populaire du Yorkshire). Puis, on sent la nervosité du peloton, y'a un brouhaha continu avec l'engouement au bord de la route et tu dois rester très concentré pendant 200 kilomètres. Le soir tu es crevé, physiquement et mentalement, tu ne penses qu'à ton massage, tu souffles dans ton lit. Après 10 jours de course, tu es démonté et tu décomptes."
Enfin, là où je voulais en venir :
"Et tu savoures : l'arrivée sur les Champs-Elysées avec la patrouille de France par exemple. C'était mon rêve."
Bien sûr, ça ne tient qu'à lui mais je pense que ça reflète bien l'état d'esprit des coureurs du peloton, au-moins les Français. Et je voulais donc vous le partager.