Guy Roux est un has been, au sens propre du terme: il "a été", il n'est plus, tout comme Hamel et Bourgoin. Même Boli, qui doit tout à GR, le pense.laverdarie a écrit :Oui. Dès qu'il ne sera plus là l'entraineur en place va se transformer instantanément en génie meneur d'hommes, fin psychologue genre policier bouddhiste.letalent a écrit :Guy roux doit se retirer..
Dans la même série l'enseignant (message un peu plus haut) qui à 31 ans se sent dépassé renvoie direct à la retraite tous les profs de plus de 35 ans ? Et ceux qui tous les jours à 60 ans sont devant une classe ?
Et un bébé de 2 mois ne serait compris que par des gamins de moins de 3 ans ou 4 ?
Ses méthodes sont dépassées, sa personnalité n'est plus en phase avec son époque; son cuisant échec à Lens le montre: il avait les mains libres, il a détruit un club en deux mois. Il ne sait pas gérer la nouvelle génération, n'a pas de projet pour faire entrer le club au 21e siècle. Par ailleurs, c'était certes un très grand éducateur et un meneur d'hommes, mais certainement pas un grand tacticien: 4-3-3 à tous les matches pendant 30 ans, cela manque un peu de coaching et d'adaptation.
Son idée conductrice est de tout miser sur le centre de formation alors que l'on sait tous que ce centre n'est plus ce qu'il était; désormais, les jeunes stars vont à Lyon, ne vont plus à Auxerre, et il y a eu à peine 5 joueurs de très haut niveau issus du centre depuis 10 ou 15 ans. Et si par hasard quelques uns émergent, il est impossible de construire sur du long terme: les 10 ans à l'AJA du temps de Prunier, Vahirua, Dutuel ou Cocard n'existent plus; à la moindre offre alléchante, le joueur part.
En sport, il faut savoir partir au bon moment; c'est valable pour les sportifs, ça l'est aussi pour les coaches; un bon exemple est Coco Suaudeau, parti de Nantes lorsqu'il a compris qu'il se "ringardisait". A l'inverse, Robert Budzinscki, dans le même club, s'est usé et a terminé avec l'étiquette de boulet.
Mon sportif préféré est Michael Schumacher; ce fut une immense un champion, mais force est de constater qu'il est passé pour un vieux has been lors de sa deuxième carrière chez Mercedes. Il reste l'un, voire le, plus grand champion de la F1, mais il n'était tout simplement plus dans le coup.