Nous sommes pratiquement à la moitié du championnat et notre équipe ne se remet toujours pas des problèmes de la saison passée qui entraînèrent la descente en Ligue 2: une relégation que l'AJA n'avait jamais vécue au cours de sa riche histoire. Nous concevons que la situation est très difficile à vivre quand on n'y est pas habitué. Nous tenons donc, avant tout, à souhaiter Bonne chance à Bernard Casoni, fraîchement nommé à la tête de l'équipe première.
- Les responsables sont connus.
Cependant, refusant d'en faire le constat, ces personnes restent, par orgueil, accrochées comme des parasites aux commandes de l'AJ Auxerre. Cependant, après une prise de pouvoir polémique, après un tel fiasco, elles devraient faire profil bas. De fait, nos revendications sont plus que jamais d'actualité.
- La stratégie de l'exclusion.
Cela a débuté par la radiation d'anciens dirigeants (Guy Sénéchal, Christian Rollet, Alain Dujon et Hervé Parmentier). Puis, cela s'est poursuivi et intensifié, très récemment, par la décision de la direction de se porter partie civile contre leurs propres supporters.
La raison évoquée? La détérioration de l'image du club. Mais, qui a le plus nui à l'AJA? Nous posons la question.
Enfin, dernièrement, c'est monsieur Hébert, administrateur de l'association AJA qui a été mis de coté, victime d'une ignoble délation. Monsieur Hébert ayant pour principaux torts, de se poser des questions sur la ligne de conduite de l'AJA et de ne pas voter en faveur de toutes les propositions soumises par les dirigeants. Un grave délit républicain, n'est-ce pas?
- Droit dans le mur?
La veille, ces deux assemblées générales avaient été précédées, du traditionnel passage devant la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion). Le moins que l'on puisse dire, c'est que la transparence n'est pas le maître mot de la direction actuelle ! (Chose pourtant promise dans le projet AJA 2015. Mais, nous ne reviendrons pas tout de suite sur les promesses du collectif d'Appoigny).
Comment le président de la SAOS, monsieur Gérard Bourgoin, peut-il annoncer que le contrôle de la DNCG s'est bien passé alors que le club est de nouveau convoqué en février prochain?
Comment le président de l'association monsieur Henri Maupoil peut-il être serein quant à l'avenir financier du club, lorsque la presse annonce une perte de 16,3 millions d'euros pour la SAOS et un peu plus de 3 millions pour l'association?
Pourtant,toujours selon la presse, les engagements seraient tenus vis à vis de ce que demandait l'organe de contrôle l'été dernier.
La capitalisation est, pour le moment,un échec.
Les transferts ne sont pas assez lucratifs et la masse salariale bien trop élevée par rapport à ce qui avait été promis à la DNCG.
"Il ne faut pas virer au pessimisme". Ce sont les mots de Monsieur Maupoil. Mais comment pourrait-il en être autrement quand on voit le bilan de notre club tant sur le plan sportif que financier.
Sur ce dernier point, c'est le dépôt de bilan qui est en vue si les choses ne s'améliorent pas très rapidement!
Alors, qui pour reprendre les rennes face à une situation quasiment désespérée?
Qui voudrait tenter de sauver le club quand la tombe a déjà été creusée par le "fossoyeur"?
Qui se sentirait capable de faire obstacle à cette mort annoncée?
Personne évidemment!
- Un espoir ?
Aujourd'hui, le collectif Auxerre fans sait qu'un investisseur local, accompagné par des personnes sérieuses, est prêt à apporter une contribution non-négligeable à l'AJ Auxerre (de l'ordre de plusieurs millions d'euros). Bien évidemment, cela se ferait uniquement sous certaines conditions et si les "ardoises" laissées par les dirigeants actuels ne sont pas qu'un gouffre sans fond ! Il faudrait également que les membres de l'association lâchent leurs "petits privilèges", qui sont en réalité peu de choses devant la gravité de la situation. A bon entendeur.
Allez l'AJA!
Auxerre Fans