Ces finaux "à l'italienne", pas si fréquents en France, sont particulièrement intenses. Il s'agit de mettre une montée raide dans les derniers km, avant une descente, puis 2-3km de plat. En France, généralement, on s'arrête en haut de la côte.
Aujourd'hui bis repetita, ils arriveront à Vicence, entre Vérone et Padoue. Une étape toute plate... sauf une grosse côte de 3e catégorie juste à la fin, que Mark Cavendish n'est pas sûr de passer.
Coup de chance pour Nibali et les coureurs du Giro éprouvés : l'étape du Stelvio et Gavia, montées mythiques italiennes, leur Mont Ventoux et Tourmalet à quelques km de distance, risque d'être annulée, ou réduite à une montée de 1e catégorie.
Par ailleurs, à signaler la position courageuse de l'équipe AG2R.
Ils ont eu 2 coureurs contrôlés positifs pour dopage en moins de 12 mois. Le règlement du MPCC (mouvement pour un cyclisme crédible) est clair : dans telle situation, auto-suspension d'une semaine. Et AG2R a décidé de ne pas faire le Dauphiné, alors que le siège de l'équipe est basée à Chambéry.

C'est courageux. Surtout que, par l'absurde, ils risquent une pénalité de la part de l'UCI pour ne pas se présenter sur une épreuve World Tour. Espérons que l'UCI aura la décence de ne pas pénaliser AG2R...
C'est courageux, car c'est par ce genre de choses que le cyclisme se rendra à nouveau vraiment crédible.