landers a écrit :- News:
- Karabatic communique via sa page Facebook
"
J'ai gardé le silence jusqu'à présent. Je vous dois ces quelques mots.
Est-ce que j'ai parié ? NON je n'ai pas parié.
Est-ce que ma copine a parié? Oui
M'a t'elle mis au courant ? Oui
Pourquoi a-t-elle parié ? Cela fait 2 ans qu'elle suit l'équipe de Montpellier elle connaissait notre situation : nous étions déjà champion, 5 joueurs majeurs blessés et nous avions perdu à Nimes, Cesson jouait son maintien dans une salle bouillante. Dans ces conditions notre équipe était fragilisée.
Pour ce qui est des accusations très graves de tricherie elles me font très mal. M'accuser de tricherie et de truquer le match, de nous livrer en pâture à la presse est intolérable !
Nous accuser moi et mon petit frère d'avoir triché alors que nous n'avons même pas joué et nous arrêter comme des voyous... Je n'ai pas de mots...
J'ai dédié ma vie au handball depuis que je suis né. Je me bats pour mon sport et me retrouver dans cette situation est un cauchemar...
Merci à vous tous pour votre soutien qui me réconforte dans ces moments pénibles. NIKO"

Cette histoire va devenir de plus en plus amusante.
Grace à l'amour de notre société pour la performance et le corps parfait, on va réussir à transformer une histoire de quelques apprentis voyous de seconde zone, de paris truqués et d'une mesquine affaire d'argent facile, en véritable psychodrame national.
J'adore !
Je me délecte déjà de voir ces blaireaux avides de notoriété se débattre dans la boue dont ils rêvaient
(enfin, elle pique un peu plus que dans leurs rêves, c'est sûr !) sans se rendre compte que la Justice et la Police qu'ils critiquent ne les a pas encore condamné (**) et que ceux qu'ils remercient les ont pour beaucoup déjà enterré.
C'est aussi ça les jeux du stade, quand on demande au public de lever au ciel ou de baisser le pouce au sol.
The show must go on.
(*) : certes assez cupides pour risquer gros et récupérer petit.
(**) : et, à mon avis, ne les condamnara pas pour tricherie puisque c'est improuvable sans aveu. C'est un peu comme les viols cette histoire : pour un peu qu'on soit célèbre, c'est open-bar. Parole contre parole : le plus célèbre, c'est celui qui a raison à la fin.