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Vendredi 15 Novembre

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EdF : la participation de Lloris aux barrages remise en question ?

On a craint le pire pour Hugo Lloris la semaine dernière après son choc terrible avec Romelu Lukaku tête contre genou lors de la rencontre entre Tottenham et Everton. Si le portier tricolore avait terminé la rencontre, les spécialistes des traumatismes du cerveau avaient jugé la décision des médecins anglais irresponsable.

Laissé au repos jeudi pour la rencontre d’Europa League face au Sheriff Tiraspol, le capitaine des Bleus ne figure même pas sur la feuille de match ce dimanche face à Newcastle. Tottenham n’a pas communiqué à ce sujet, mais on peut se douter que son choc à la tête a laissé des traces. A quelques jours d’un double rendez-vous décisif face à l’Ukraine pour les barrages de la coupe du Monde, on peut logiquement s’inquiéter d’un forfait de l’ancien Lyonnais pour ces rencontres...

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L’EdF en ordre de bataille pour le barrage décisif face à l’Ukraine !

L'équipe de France doit passer par les barrages pour obtenir sa qualification pour la Coupe du monde. Les Bleus sont en mission commando, en ordre de marche pour réaliser leur rêve.

Nous y voilà ! L’équipe de France de football est face à son destin. Les Bleus doivent en effet passer par les barrages pour se qualifier à la prochaine Coupe du monde, et c’est face à l’Ukraine que la sélection tricolore devra trouver les ressources nécessaires pour arracher son billet pour le Brésil. C’est donc une équipe nationale en ordre de marche, prête à aller au combat, qui s’est présentée en conférence de presse ce lundi après-midi, à commencer par le sélectionneur Didier Deschamps : « Travailler sur le cerveau, on essaie. Mais les joueurs sont des compétiteurs. Le haut niveau, c’est de l’engagement physique. Ce n’est pas une guerre, c’est un combat. On va monter en puissance tranquillement ».

Le message est bien passé auprès du groupe, à l’image d’un Blaise Matuidi bien conscient de l’enjeu : « Ce sont les deux matches les plus importants de l’année. La préparation ne change pas, la concentration viendra d’elle-même. Ce sont deux confrontations qui peuvent nous emmener à la Coupe du monde. Ça passe donc par deux gros matches. On a besoin de se préparer sereinement et dans le moindre détail. Ces matches peuvent se jouer sur des détails. Je signerai pour une qualification, qu’importe la manière. Il faut prôner l’union sacrée. Une Coupe du monde au Brésil, c’est un rêve qui n’arrive qu’une fois. Que tout le monde soit derrière nous ».

Il faudra bien cela pour atteindre le Mondial, mais aussi compter sur un Franck Ribéry au rôle plus que jamais déterminant. L’intéressé ne fuit d’ailleurs pas ses responsabilités : « Il ne faut pas prendre cette équipe à la légère. Ce sera difficile. Il sera important de faire un résultat en Ukraine, mais on aura besoin des supporters au Stade de France. Je suis fier d’eux après les derniers matches au Parc des Princes et au Stade de France. Je sais qu’il y a beaucoup de pression sur moi. Il y a beaucoup de caméras sur moi. Mais je me dis tout simplement "joue comme tu sais le faire". J’ai toujours eu cette pression, je vais tout faire pour être performant. Les joueurs sont en forme. On va prendre plaisir, rigoler et à partir du moment où on est sur le terrain : travailler ». Il n’y a que ça de vrai !

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EdF : soulagement pour Lloris

Gravement touché à la tête suite à un contact tête contre genou la semaine passée face à Romelu Lukaku lors de la rencontre Tottenham-Everton, Hugo Lloris avait terminé la rencontre mais a ensuite laissé la main à sa doublure Brad Friedel pour les rencontres contre le Sheriff Tiraspol jeudi en Ligue Europa et Newcastle dimanche après-midi. On se demandait alors pourquoi Hugo Lloris ne figurait même pas sur la feuille de match hier face aux Magpies. Les médecins du club ont alors déclaré que le portier des Bleus n’avait pas réussi un « test d’impact » faisant travailler réflexes et mémoire immédiate.

« Le staff médical a estimé que c’était encore un peu trop tôt. Si le match avait eu lieu le lundi, il aurait joué, donc il n’y aura pas de problèmes pour qu’il joue avec la France cette semaine. Le service médical nous a conseillés de ne pas le faire jouer, et nous avons obtempéré. Il était prêt à jouer, mais il a manqué un test et les médecins ont préféré ne pas prendre de risque », a ainsi expliqué le coach des Spurs André Villas-Boas. Plus de peur que de mal pour le capitaine tricolore, qui devrait donc tenir sa place vendredi contre l’Ukraine pour le match aller des barrages qualificatif pour le Mondial.

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EdF : Deschamps prolongera en cas de qualification

« J’ai le plus mauvais bilan de tous les sélectionneurs, alors franchement... Cela ne me fait pas plaisir mais, sincèrement, je ne pense pas à moi ». Voilà la façon dont Didier Deschamps a évoqué son futur en équipe de France dans un entretien paru dans L’Equipe du jour. Mais la situation ne semble pas inquiéter outre-mesure le sélectionneur des Bleus.

« J’ai une mission qui est de qualifier l’équipe de France, je suis dans cette mission. Ne me demandez pas : et si ? Et après ? Il y aura un après. Mais je ne sais pas lequel et vous non plus. J’espère qu’il sera le plus beau possible, mais cela ne m’empêche pas de dormir. Ce que je sais, c’est que l’objectif numéro 1, c’est de se qualifier pour la Coupe du monde. Après, si Coupe du monde il y a, il ne faut pas non plus rêver à n’importe quoi, mais aussi s’en servir, en effet, comme d’un tremplin pour l’Euro 2016 », avant de reconnaître qu’en cas de qualification pour le Mondial, son contrat sera prolongé « Il n’y a pas de secret, c’est prévu comme cela ».

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«Pas jouer petit bras» en Ukraine

Les Bleus vont aborder le premier match face à l'Ukraine, vendredi à Kiev (20h45), avec la ferme intention de ramener une victoire.


Blaise Matuidi rêve d'aller au Mondial au Brésil. (L'Equipe)


Les joueurs de l’équipe de France ont tous bien conscience qu’ils sont à deux matches du bonheur, soit d’une qualification pour la Coupe du monde au Brésil, le pays du football. « Il faudra donc tous être à 100%, a répété Blaise Matuidi, lundi en conférence de presse à Clairefontaine. On a tous envie d'aller au Mondial, de bien y figurer. » Cette double confrontation contre l’Ukraine est un événement que les Bleus doivent aborder dans les meilleures conditions.

Le premier match, programmé vendredi à Kiev (20h45), s’annonce même déjà primordial. « Il faut faire un bon résultat là-bas, a martelé Franck Ribéry. Ensuite, à nous de bien gérer le second chez nous. » Pour le milieu offensif du Bayern Munich, il n’est toutefois pas question d’être dans le calcul. Surtout pas en Ukraine. « Je ne pense pas qu’il faut jouer petit bras, a-t-il ajouté. On va y aller pour gagner, pas pour gérer. Et sans se dire qu’il y en a un autre après. »

Deschamps :
Didier Deschamps a, lui, surtout de nouveau tempéré l’enthousiasme né lors du tirage au sort. « Ce ne sont pas des touristes qu’on a en face, a lâché DD. Cette équipe est tête de série et elle reste sur des matches positifs. » Mais le sélectionneur se veut lui aussi ambitieux : « On va y aller avec des intentions, pour se créer des occasions et marquer. Et pour ramener le meilleur résultat possible. On n’ira pas là-bas avec un esprit restrictif. »

http://www.lequipe.fr/Football/Actualit ... ine/416488

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Damien Le Tallec et «l'Ukraine profonde»

Arrivé au FC Hoverla Uzhhorod durant l'été 2012, Damien Le Tallec nous raconte comment les barrages entre l'Ukraine et la France sont perçus dans son club ukrainien.


Damien Le Tallec évolue en Ukraine désormais

Depuis le tirage au sort des barrages, ses équipiers le surnomment «le coq». C’est à peine mieux que le précédent sobriquet dont il avait été affublé. Après un an et demi passé sous les couleurs du FC Hoverla Uzhhorod, Damien Le Tallec se faisait encore régulièrement appeler «le Français». Pas par choix. «C’est juste qu’ils ne connaissent pas mon nom, plaisante à moitié l’ancien Rennais. Franchement, là-bas, c’est compliqué. Pour moi, le racisme, ce n’est pas être blanc ou noir, c’est aussi ça. Mais bon, je leur ai passé deux ou trois soufflantes et ils ont compris. Si tu ne te fais pas respecter, c’est fini». Encore récemment, une altercation l’a opposé à l’un de ses équipiers. «C’est leur mentalité, à l’ancienne, souligne l’attaquant. Là-bas, ils sont pro-Ukraine à fond».

Cette mentalité explique en partie pourquoi au sein de club, «les joueurs et le coach sont un peu trop confiants» lorsque les barrages font irruption dans les conversations. «Pour eux, l’équipe de France n’est plus une grosse équipe, déplore Le Tallec. Ils pensent qu’ils vont se qualifier facilement. Ils me disent que la tête de série, c’est l’Ukraine, pas la France. Je ne crois pas qu’ils aient vu les derniers matches des Bleus…» Et lui, que leur répond-il ? «Qu’ils vont se prendre une branlée, se marre le joueur de 23 ans. Devant eux, je fais mon fier, mais en vrai, ce n’est pas le cas. A l’aller, ça va être compliqué. Je vois un nul ou une victoire des Bleus. Au retour, en revanche, ils ne feront pas de détails. Si la France se qualifie, il n’y a pas moyen, je mets le maillot dans le vestiaire». A ses risques et périls…

En fin de contrat au mois de juin, Le Tallec ne devrait de toute façon pas s’éterniser à Oujhorod, ville de 116 349 habitants mais qu’il décrit comme «un village». «Moi, je suis dans la vraie Ukraine, l’Ukraine profonde, rigole-t-il. Je ne suis pas à Kiev comme Trémoulinas ou Belhanda. Eux, ils sont bien, ils sont toujours dans l’Europe (rires)». Le joueur formé à Rennes se rappelle que lorsqu’il avait mis les pieds pour la première fois dans cette ville collée à la frontière hongroise et située à 900 kilomètres de la capitale, il s’était demandé où il avait atterri. «Les conditions de vie sont assez difficiles, mais au moins, je joue tous les matches». Cette saison, il a inscrit 2 buts et délivré 4 passes décisives, ce qui lui a notamment valu quelques approches de clubs figurant dans le top 7 du championnat ukrainien. «Si ça aboutit, tant mieux. Sinon, je quitte le pays». Pas forcément pour aller très loin. La Russie le tente énormément.

http://www.lequipe.fr/Football/Actualit ... nde/416415

lion90 a écrit :La FIFA pense que son classement suffit à donner l'avantage à l'équipe la mieux classée peut être.

BBR² a écrit :L'Ukraine peut encore sauver l'honneur de la France en lui mettant une rouste pour éviter une tournée mondiale du cirque Pinder et une honte nationale.