Maxfly a écrit : 13 déc. 2019, 13:24
meric
non mais se sont 2 choses differentes
pendant trèèèèèès longtemps, dans leur formation les pere était exclu du processus.
aujourd'hui, c'est la «mode» d'inclure tout le monde ( et pas seulement les pere).
quand ils ont une mere celibataire en face, ils ne vont pas exemple pas tenir le meme discours sur toute cette «inclusivité«
nous sommes passé en occident d'un excès a un autre.
il y a surtout du «business» dans tout «l'accompagnement», et meme remboursé, malgré une efficacité plus que douteuse.
par exemple, pour les bronchiolites, la kiné est une nouvelle fois sorti des recommandations, faute d'efficacité démontré (mouais bon ok c’est pas le débat), mais les kinés vont tout de meme survivre...
faut bien differencier ce qui releve du medicale, de ce qui s'apparente plutot à du charlatanisme lucratif.
T’aimes bien le mélange des genres toi !
On passe du « ça n’a pas de pertinence thérapeutique » (Kinésithérapie pour la bronchiolite) a « non mais les sage femme et les gynécologue ne veulent pas des pères pendant l’accouchement. Enfin le cheminement inverse.
Ton argument de base c’est quand même « les pères pendant les accouchements ne sont pas souhaité par le personnel hospitalier ».
Dans l’absolu la présence des pères n’a effectivement pas grand intérêt thérapeutique.
Pour les accouchements il y a des moments où clairement ça serait mieux sans les pères et pleins de moment ou tout le monde s’en fou de leur présence. Je suis conscient que certains pères sont plus exubérants que d’autre et nécessitent assurément d’être canalisés.
Difficile de parler des souhaits des traitants sans passer par une étude d’ampleur (je n’ai ni les moyens ni les temps de l’effectuer mais ça pourrait être une sujet de thèse parfaitement inutile donc extrêmement adapté).
Pour le reste c’est à mon sens spécieux de mélanger les soins inutiles (facturés bien évidemment à la sécu et /ou au patient) à la présence du 2e parent.
Après si la présence du dit 2e parent dérange des praticiens pas confiants en leur pratique je ne peux rien pour eux.
Et enfin Si les actes sont cotés difficile de reprocher aux soignants et hôpitaux de les facturer...