JAZ89 a écrit : 29 avr. 2025, 11:50
Je vais être long, vous avez le droit de passer.
J'ai envie de dire "A chacun son époque".
Je suis né en 1970 donc je n'ai qu'un vague souvenir de l'épopée des verts 76.
Par contre mon père, mordu de foot, pendant des années tu lui disais "Glasgow", il te répondait "Putains de poteaux carrés".
Pour ma part l'ASSE de ces dernières années, entre les coups sur nos joueurs, les débordements des supporters et l'arrogance de leur supportariat accroché à leur vieux mythe, cela me sort par les yeux.
Je me retrouve beaucoup dans les propos de Le Milan et d'autres sur le foot des années 90 (l'OM, le niveau du championnat, les français derrière les équipes en coupe d'Europe, quelles qu'elles soient).
2 anecdotes sur l'OM pour expliquer ce que représentait l'OM et ce qu'était la ferveur derrière l'OM aux débuts des années 90.
J'ai assisté à un 16ème de final de coupe de France à Dijon entre le DFCO et l'OM (91, 92 ?).
C'était incroyable, Gaston Gérard, ne ressemblait pas à ce qu'il est maintenant. Pour l'occasion des tribunes temporaires avaient été installées (comme à Furiani), il y avait 16 000 personnes, du jamais vu à Dijon pour du foot.
Les dijonnais engagent, ils avaient tellement peur du grand Marseille, qu'ils descendent immédiatement la balle devant leur 18 mètres, se regroupent et commencent à jouer à la passe à 10 comme s'ils espéraient tenir 120 minutes comme cela et gagner aux penalty.
Tout le monde était ébahi (le public qui voulait voir jouer l'OM, les joueurs marseillais eux-mêmes qui les ont regardés faire et leur attitude voulait dire "mais c'est quoi ces branques ?").
Cela a duré 20 ou 30 secondes avant que le public ne siffle et que les marseillais n'aillent chercher les dijonnais (score final 3-0 pour l'OM sans les principaux titulaires et sans forcer leur talent).
Et bien sûr la finale de 1993, ben avec les camarades de promo, on était comme tout le monde a hurlé devant la TV quand mon basilou met son coup de tête ... et ceux qui me disent le contraire ne sont pas loin d'être des menteurs, n'est-ce pas ?
Et ce jour-là on a hurlé comme on a hurlé 5 ans plus tard le 12 juillet 1998.
Et l'OM de maintenant, ben à part avoir cassé le bar du stade les 2 fois qu'ils sont venus à Auxerre, cela ne fait plus vibrer ... et même si cette année j'ai été au vélodrome le 08 novembre pour l'ambiance sans vraiment croire que l'on se regalerait comme l'on s'est régalé.
Enfin pour le PSG de maintenant, désolé je ne vibre pas, même si leur équipe est très forte, parce que je vois trop quel en est le prix pour la ligue 1 et que Nasser me sort par les yeux.
Ce qui ne m'empêchera pas ce soir d'être dans un bar à Paris pour regarder la demie contre Arsenal avec leurs supporters que je ne me degonflerai pas de chambrer si l'occasion se présente.