Le premier va bien ?

Je vois pas trop de pneus qui adhérent sur du bois humidedjailes a écrit :Chuter sur du sable, surface molle, ça ne fait pas mal. Ce n'est pas du bitume sec.
Mais c'est vrai qu'autant l'idée d'un CLM là pouvait être intéressant, un CLM par équipes c'est ambitieux !
En tout cas, les coureurs semblent gueuler... mais bon, l'UCI a validé le parcours, et surtout, PERSONNE dans le monde professionnel ne peut être surpris du parcours : cette partie en terrain meuble et pont en bois était connu dès la publication du parcours de la Vuelta, l'hiver dernier. C'est pour ça que je dis plus haut que les coureurs râlent pour râler, de manière un peu inutile.
Ce sont surtout d'ailleurs les grandes équipes, celles qui n'aiment pas l'aléatoire, qui gueulent, parce que pour elles, une seconde de perdu, et c'est l'étape de perdu. Et encore pas toutes. Et c'est pas 7km comme ça, c'est juste une petite partie de quelques dizaines/centaines de mètres.
Sur un tel terrain, perso, lorsque je roule avec des roues de routes, du moment qu'il n'y a pas de danger et que ça roule, je ne perds que 10 à 15% de ma vitesse, mais lorsque l'enfoncement du terrain ne dépasse le diamètre du pneu (environ 2-3cm), ce n'est pas plus dangereux qu'ailleurs.
J'ai pu m'en rendre compte pas plus tard que la semaine dernière en pleine forêt des Landes, où j'ai fait quelques hectomètres sur une piste meuble sablonneuse. Et là, le terrain n'avait pas été "tamisé" spécialement pour moi, j'avais un risque de crevaison bien + important que sur cette Vuelta...
Par contre, les surfaces en bois, autant que possible, j'évite avec mes roues de route. Ça peut être super glissant (humidité, présence de mousses, clous...)
Non parce que si les coureurs qui gueulent à cause de ce genre de surface ; on pourrait aussi accepter que les footeux gueulent à cause du 1er match sous la pluie et terrain gras. Après tout, ça glisse aussi, ça adhère mal, ça perturbe la fluidité du jeu.
djailes a écrit :Aucun pneumatique n'adhère sur du bois humide. Mais forcément, + le pneu est fin, + le risque de glissade est important...
Parfois sur les routes cyclables il y a de beaux ponts en bois, esthétiques, et qui donne un petit côté développement durable aux lieux. Mais après une averse, ou de l'automne au printemps, sauf s'ils sont traités, les mousses (notamment le lichen) en font de véritables patinoires, presque autant que le verglas. Dans le cas présent pour la Vuelta, même s'il ne pleut pas beaucoup à Marbella et que le sel marin tout proche n'est pas l'ami de ces parasites, j'espère quand même qu'ils ont traité le bois pour une meilleure adhérence...
Et pour clore : j'estime qu'un coureur pour gagner un Grand Tour doit être un coureur complet.
Coureur complet, ça veut dire être bon en CLM et en montagne, ça veut dire avoir une bonne intelligence de course ; mais ça veut dire aussi être à l'aise sur tous les terrains, même ceux inhabituels.
Ben il y a une victoire d'étape et quelques dizaines de milliers d'euro à aller chercher, quand même... même si tous seront crédités d'un temps de 0'00" sur la ligne d'arrivée! Il faut bien se dire que 7km de CLM plat, quoi qu'il en soit, ça ne fait pas de gros écarts...Malmignatta a écrit :J'ai du mal à suivre, du coup cette étape n'aura aucun intérêt...
Cette façon de faire dans son froc quand deux trois équipes montent au créneau est assez malsaine...