just4fun a écrit : 19 déc. 2019, 09:34
Comme souvent, les choses ne sont pas binaires, et les responsabilités ne sont pas à attribuer à un seul homme.
À ma connaissance, lorsque le club discutait avec Furlan pour le convaincre de venir, il lui avait été promis que l'AJA garderait les joueurs qu'il voulait, et recruterait ceux qu'il souhaitait (même promesses faites à Gillot puis Correa...). Fautifs : Graille et Daury
Le club a très vite réussi l'exploit de faire venir Bernard et Coeff (2 dossiers tellement compliqués vu que les joueurs étaient en FdC...), par contre, très vite les priorités de Furlan se sont avérés être des dossiers bien plus compliqués que prévu (Furlan et Daury étant convaincu que le simple fait de "suivre" Furlan c'était 75% de réussite, il n'y a qu'à réécouter les décla de JMF sur "la moitié des joueurs de Brest qui veulent continuer avec moi", manque de bol, certains joueurs, étonnement, ont préféré aller en ligue 1, et d'autre, sous contrat, se sont révélés plus cher que prévu (Brest n'allait pas faire de cadeau à Auxerre). Fautifs : Graille, Daury et Furlan
Dans le même temps, le club n'a pas réussi à faire partir tous les joueurs qui avaient un bon de sortie (comme il l'a été souligné, le rapport salaire/niveau étant ce qu'il est, les clubs de ligue 2 ne pouvaient s'aligner, et les clubs de ligue 1 n'allaient pas recruter des joueurs en grande difficulté en ligue 2...). Fautifs : Graille (pour avoir accepté d'offrir des contrats longs et bien payés à des joueurs moyens ou en fin de carrière), Daury (pour les mêmes raisons) et Correa (qui est responsable de certains recrutements).
Toujours dans le même temps, 2 de nos meilleurs joueurs partent (Poto et Fomba), choix du coach ? choix de Daury ? Ils étaient persuadés de trouver mieux ? Je n'en sais rien, mais le constat est là, on perd notre seul joueur capable de perforer une défense et notre meilleur milieu récupérateur, le seul capable de se projeter vers l'avant et de briser des lignes (sans compter que c'était un des seuls à oser prendre sa chance en dehors de la surface). Fautifs : Je ne sais pas.
Ensuite, le club et Furlan comprennent que tout ne se passe pas comme prévu, le club va recruter Sorgic (choix du club, peut être validé par Furlan mais je ne le sais pas), NGando (que Furlan avouera ne pas connaitre), NDom (alors là, aucune idée de comment on a pu cocher le nom de ce joueur blessé), et enfin, pour "sauver le mercato", Le Bihan, avec, dans la négociation, le prêt du jeune Sylvestre (là, à priori, pour le premier c'est une volonté de coach). Fautifs : Daury et Furlan.
Et pour finir, il y a la gestion humaine, Adeotti qui souhaitait partir a changé d'avis en apprenant que Furlan venait, le premier étant fan du second, et le second ayant, dans un passé pas si lointain, essayé de faire venir le premier à Brest. Tout semblait donc concorder pour une belle saison, mais Jordan a été mis de coté de suite, sans jamais avoir une chance réelle d'entrer dans la concurrence.
Pour Boto c'est pas loin d'être la même chose, Furlan n'a jamais ne serait-ce qu'envisagé qu'il puisse être au dessus de son Bernard (et qu'on ne me parle plus de l'apport dans le vestiaire, on voit bien, 5 mois après, ce qu'il en est).
Merdji, qui faisait des prestations pas dégueu (même si je le préfère remplaçant et entrant après l'heure de jeu), a perdu sa place au profit d'un joueur hors de forme, mais qui lui, est passé numéro 1 sans n'avoir rien à montrer.
Ba, qui, après une saison plus qu'intéressante est complètement mis de coté.
On peut ajouter à ça Dugimont, qui est aligné le plus souvent sur un coté, alors qu'il est meilleur dans l'axe, et la gestion des jeunes (quasi absents des plans du coach). Fautif : Furlan.
En conclusion, si aujourd'hui j'en veux à tout le monde, c'est parce que Graille, depuis 3 ans, semble complètement dépassé (et il semble commencer à s'en prendre aux ultras comme une direction avant lui), chose absolument contre-productive.
Daury, car depuis 3 ans qu'il est passé DS n'a réussi aucun bon coup (si ce n'est quelques ventes)
Furlan, qui avec sa gestion des hommes, son air supérieur, et son absence de remise en cause, nous propose la même bouillie que ses prédécesseurs.
Et pour finir, les joueurs, qui, après un mois plein de belles promesses, ont cessé de s'investir à 100% sur le terrain, et vu qu'ils n'ont aucune marge de manoeuvre, ils sont largués, et n'ont aucun mental pour redresser la barre. On pourra dire ce que l'on veut, mais les mauvais résultats leur incombe autant qu'au coach, durant leur bonne période, il étaient collectifs, mobiles, se plaçaient de façon à proposer au moins 2 solutions au porteur de balle, sortaient du pressing par un jeu simple, en triangle, mais ça demande de l'investissement de de la mobilité, et surtout, de vouloir jouer pour le collectif.
Depuis quelques temps, et Sacki en est le pire exemple, ils jouent pour leur gueule, et ne cherchent à faire la passe que sous la contrainte, alors qu'à la bonne période ils cherchaient le copain avant de chercher à partir seuls.
Bref, il n'y a rien qui marche, à aucun niveau, les fautes sont multiples, personne n'est irréprochable, mais personne n'a l'honnêteté de reconnaitre sa part de responsabilité, à partir de là on va chercher des facteurs externes, les ultras, les arbitres, la pelouse, les conditions météo, la magie de la coupe, mais sans remise en question de CHACUN des acteurs, on n'a pas fini de sombrer...